Voyages 2013

La Cappadoce et Istanbul

(12-24 octobre)

La Cappadoce est un monde en soi. Cette petite région isolée de l’Anatolie Centrale est un miracle de la nature. L’érosion y a façonné des reliefs inattendus où les tufs volcaniques aux couleurs improbables, blanc, jaune, orange, rouge..., forment des ondulations et des drapés géologiques uniques dont les fameuses « cheminées de fées»... Les lieux d’exception ont toujours attiré les mystiques et dès les débuts du Christianisme de nombreuses communautés monastiques s’y sont installées, creusant la roche d’églises, de monastères rupestres, et les décorant de peintures sans cesse enrichies au cours des siècles.

La Cappadoce, c’est aussi l’Anatolie hittite ! Bogazköy, ancienne Hattusa et capitale de l’empire hittite, est emblématique de l’architecture et de l’art rupestre monumental de ce peuple conquérant. L’Anatolie offre une rare continuité culturelle, religieuse et linguistique depuis le second millénaire avant J.-C. jusqu’à la période gréco-romaine. C’est ce que nous découvrirons au fil de nos visites, partant vers le sud, évoquant tour à tour le peuple louvite, la Lycie, la Pisidie et en passant par les merveilleux sites de Xanthos ou Kayseri.

Et pour finir, l’incontournable Istanbul, dont le nom lui-même incite au rêve et force au voyage ! avec une croisière sur le Bosphore, visites des quartiers d’Eyüp, de Sultanahmet, du palais du Topkapi… et aussi un après-midi libre pour ceux qui souhaiteraient aller voir la biennale d’Art contemporain.

Programme détaillé(.pdf)

l'Andalousie

(25-29 mai)

Bordée au nord par la Sierra Morena, la "brune", celle qui la distingue de l’aride Castille, et ourlée au sud par la Sierra Nevada, majestueuse et claire, l’Andalousie est le miroir des civilisations méditerranéennes dont la fusion donna naissance à l’unique « culture ibérique ».
Phéniciens (grands navigateurs qui véhiculèrent non seulement leurs produits commerciaux mais surtout l’écriture, l’art et une première forme d’urbanisme), Romains ; Wisigoths (ces barbares beaucoup moins destructeurs qu’on ne le croit), enfin et surtout Musulmans : tous ont inscrit dans la pierre leur passage en terre andalouse.

C’est ici qu’eut lieu le choc le plus violent entre l’Islam et la Chrétienté, rencontre que semble symboliser à jamais le somptueux Palais de Charles Quint dressé au coeur des irréels palais arabes de l’Alhambra de Grenade.
C’est au décryptage des signes, de ces indices culturels que nous vous invitons, au détour du dédale animé et tourbillonnant des rues de Séville comme au coeur de la Juderia à Cordoue.